Bon, j'avoue que je suis quelque peu en retard alors il faudrait que je rattrape le temps perdu. Pour commencer je me présente, pour les bienfaits de la cause je me nommerai Juliette. J'ai 18 ans (heu en fait je triche un peu je les aurai le 7juillet mais bon...) Je suis née prématurément (d'un petit 3mois). Ma soeur jumelle et moi on a pas débuté du bon pied si je peux m'exprimer comme ca... 3 mois ca parait peut-être pas mais c'est le prix a payer pour respirer et faire battre son coeur normalement.

 Alors après nous avoir laissé la vie sauve à ma mère et moi, ils semblent l'avoir oubliée. Un miracle qu'on dit que je sois en "vie". Bof j'y croit plus ou moins... (Je suis un peu dépressive d'ailleurs ces temps-ci) Mais ca été dure pour ma mère aussi, beaucoup de complication... Bon, ma soeur (bébé "B" parce qu'on avait pas encore de nom...) elle est toujours avec moi. Évidemment c'est pas matériel mais bon... Je l'aime bien... Cette semaine en y pensant je lui ai même trouvée un nom, je sais pas pourquoi je ne l'ai pas fait avant, j'en suis un peu désolée.. Elle s'appelle donc Alice. J'espère quelle aime bien parce que vous savez j'ai l'impression que plus de 70% des gens auraient choisi un autre nom que le leur.

L'autre grand malheur de ma vie est la rencontre du Démon. Pour les bienfaits de la cause je le nommerai ainsi. Bon j'exagère si vous voulez mais je sais ce qui me fait mal et je sais aussi ce qui m'effraie maintenant. (J'ai quand même retirée une leçon de cette rencontre) Je le rencontrai un soir d'hiver dont je n'ai plus qu'un vague souvenir. Il était assé ringard je dirait à première vue (tous ceux qui me connaissaient avant cette période savent bien sur que je suis réputée pour avoir un grand coeur et voir de bien grandes choses dans de véritables riens.) Il faut que je vous disent avant tout que je suis maître du rêve de contes de fées. J'avais pour mission de changer le Crapaud en prince (Ceci ayant échoué dans les expériences précédentes mais ne semblant pas me détourner de ma mission.)

Ce fut 1 ans passé avec un homme que je n'aimait en rien. Enfin c'est un peu faux car je croyait être bien avec lui lors de nos étreintes amoureuses (dont je sais maintenant qu'il n'y avait rien du tout a faire crier une femme). Pourquoi me demanderez-vous: parce que le crapaud en question était quelque peu dépressif et en parfait cocaïnomane il était très difficile d'avoir une quelconque conversations censé. J'avais la frousse, je l'avoue. Je le laisse, (l'envie m'était venue le premier mois) il s'énerve, il se barre et s'envoi quelques bulles d'air dans les veines et c'est fini.

Là était ma responsabilité, j'était a l'époque certaine d'avoir la pleine responsabilité de son état. Je tolérait donc ces absences, ses mensonges et son manque de respect par pure obligation. Incroyable me direz-vous. Mais je savais parfaitement où il en était, combien il en prenait et comment les gens autour de lui le (j'allait dire méprisait mais c'était pas du mépris je crois c'était plutôt de l'intolérance) Vous savez le genre de gars qui est vôtre ami pour vous emprunter de l'argent où pour demander quelques cigarettes et aussi le gars qui est là spécialement quand le joint s'allume et bien c'était lui et tout le monde le savait. Et bien je ne croit pas qu'il ait eu vraiment d'ami fiable vu sa personnalité. Après son départ quelques uns sont venu à moi pour me demander s'il allait revenir payer ses dettes ou m'ont mentionner que j'avait bien fait de couper les ponts car ce n'était qu'un OPPORTUNISTE et le mot est totalement juste. C'est probablement le mots le plus descriptif même. Bon j'avais comme je viens de le mentionner réussi a couper les ponts puisqu'il avait maintenant de l'aide. Je l'avais obligé a confier sa "maladie" à sa mère qui décidât de le prendre sous sa charge. Ouf un poids de moins que jme suis dit sur le coup. Mais la blessure est encore là et elle est bien réelle. Encore aujourd'hui je doit vous dire que parfois elle me fait encore un peu mal.

OK je me laisse un peu tomber. Je vais vous raconter un peu plus mais je voudrais juste me sortir un peu de ce mal. Un Démon c'est entre autre une personne qui ne respecte pas autre chose que sa propre charge. Il n'appelle, il ne rentre pas quand il a promis, il se fout éperdument de cet autre personne qui se fait du sang-d'encre* pour lui. Il est maître des déceptions et des mensonges. Il maîtrise aussi très bien les larmes de crocodiles et manipule avec élégance. Tout ceci n'est que 80% de mal (j'estime que c'est 4fois le pourcentage de méchanceté toléré par une femme). Mais ce qui blesse a 100% un être est une blessure qui ne peux cicatriser d'elle même. C'est une blessure qui change la personne blessée et qui inspire vengeance. Mon seuil était le non respect du non. Le viol est une chose qui ne peux qu'arriver aux autres. Le viol est une chose qui n'arrive pas dans un couple. Le viol est une chose qu'on introduit dans les films pour faire du suspense. Le viol est... la pire arme qu'on ait pu trouver pour tuer un être sans tuer le corps.(façon de parler... car ce n'est pas tout a fait vrai pour le corps) Je l'avoue ici non sans crainte, mais j'ai au moins la certitude à 99%  que ceux qui liront ceci le liront par pure hasard ou encore par mon don d'amitié. En effets si vous avez pris connaissance des "silences de Juliette" c'est que j'ai une totale confiance en vous et que je vous respecte énormément. L'introduction à été pénible a rédiger mais elle était nécessaire.